Le café le Gil Bar de Poitiers était bondé lorsque nous y sommes entrés ce soir-là. Nous étions tous les trois avec Geoffroy et Vincent, deux de mes anciens élèves. Il était 18 heures. Le débat philosophique ne devait commencer qu’une heure plus tard. Nous avons trouvé une table au milieu de l’espace du fond, et nous y avons pris place.
Une question m’a tout de suite traversé l’esprit : tous ces gens étaient-ils venus pour le débat ? J’étais surpris. J’avais des difficultés à penser que la (...)